Poursuiveur character playerMessages : 33 Date d'inscription : 01/05/2022
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01 Caractère Les gens qui connaissent le mieux la famille Baker diront qu'August est le parfait mélange de ses parents, mais pas seulement au niveau physique. Qu'est-ce qu'il tient de sa mère ? Sa patience, déjà. Il a vite appris que s'il veut vraiment quelque chose, il devrait être prêt à attendre le temps qu'il faut pour l'avoir. Il est également très déterminé, il sait se dépasser pour avoir ce qu'il faut. Mais aussi, une caractéristique que personne ne pensait le voir récupérer quand il était gamin : le côté studieux et perfectionniste de la famille de sa mère. Lui qui avait toujours été du genre à ne faire que le strict nécessaire, ça avait vite changé quand il avait enfin eu un but au niveau professionnel, un but bien différent de celui qu'il pensait avoir pendant bien longtemps. Il est aussi très sociable, comme l'a toujours été sa mère, il n'a jamais été du genre à avoir du mal à aller vers les autres, son côté blagueur aidant beaucoup. Par contre, il manque de tact, tout comme son père. Il est aussi très impulsif et est du genre à faire les 400 coups, même s'il s'est calmé depuis qu'il est arrivé en études supérieures. Il est également considéré comme étant courageux, étant du genre à ne jamais reculer devant le danger, qu'il ait conscience de ce dernier ou pas. La plupart du temps, il sera d'autant plus prêt à se mettre en danger s'il est question d'aider ses amis, sa famille, ou toute personne dont il est proche de manière générale, et ça aussi il le tient de son père. 02 Histoire Les Etats-Unis. Voilà le pays qui a vu August Baker naître, et plus précisément l'état du Wisconsin. Il est le seul enfant de la famille Baker, sa mère ayant toujours eu des problèmes de fertilité et ayant eu besoin de faire appel à plusieurs traitements et rendez-vous médicaux pour ne serait-ce qu'avoir un enfant. Mais être fils unique n'a jamais réellement dérangé August, il avait tout ce dont il avait besoin avec ses parents, ses grands-parents, mais aussi ses oncles et tantes. Enfant, alors qu'il entendait ses amis parler de leurs frères et soeurs, il avait demandé à ses parents pourquoi il n'en avait pas, plus par curiosité que par mal-être, et la réponse de ces derniers lui avait suffi, il n'avait plus jamais demandé, tout comme il ne s'était jamais plaint de quoique ce soit. Enfant, Agusut était du genre insupportable. Il avait toujours envie d'être dehors, toujours envie de courir partout, toujours envie de faire du sport, peu importe lequel, et ce plus grand damn de ses parents qui, parfois, se demandaient s'il serait un jour capable de se calmer par lui-même. Alors ses parents l'avaient inscrit à différents groupes de sport au fur et à mesure des années, lui faisant découvrir différentes disciplines pour voir laquelle lui plairait le plus, le garçon se prenant rapidement d'affection pour la course à pied et tout ce qui touchait de près ou de loin à l'athlétisme. Le seul point négatif à ses yeux, c'est que ce n'était que très rament un sport d'équipe, l'empêchant de passer autant de temps qu'il le voudrait avec ses amis, mais ça lui permettait de se défouler et ça, c'était déjà beaucoup. Avec le temps, le garçon s'était révélé en athlétisme, son coach hésitant d'ailleurs à le faire partir dans un milieu plus compétitif, finissant par le faire après en avoir assez longuement parlé avec les parents du petit garçon. La seule condition, c'était qu'il n'abandonne pas ses devoirs pour autant, ils voulaient qu'il comprenne qu'à l'heure actuelle, le sport n'était qu'un passe-temps pour lui, et qu'il était bien trop jeune pour que ce genre de choses changent. Mais, même alors qu'il était encore jeune, ses parents avaient ce petit quelque chose, cette sorte de pressentiment qui leur disait que ça ne serait pas surprenant que leur fils finissent sportif de haut niveau s'il continuait de se montrer aussi intéressé. Des amis, il en avait des tas, son côté sociable et blagueur l'aidant énormément quand il était question de se faire des amis. Mais justement, ces amis-là, c'est comme l'athlétisme, il ne se serait jamais attendu à les perdre si brutalement. Pourquoi est-ce qu'il les avait perdus ? Parce qu'il était un sorcier et que ça l'avait absolument terrifié. Ses pouvoirs s'étaient révélés chez lui un soir, alors qu'il avait fait tomber un vase, ce dernier s'arrêtant à quelques centimètres du sol avant de revenir à sa place initiale comme si la chute n'était jamais arrivée, le tout devant le regard plus que surpris des trois membres de la famille Baker. August était le premier sorcier de la famille, leur en apprenant énormément sur le monde qui les entourait, sur à quel point les apparences n'étaient parfois que ça, des apparences. Mais August, ça l'avait énormément bouleversé, et il s'était demandé pourquoi il était si différent du reste de ses amis et du reste de sa famille. Ce à quoi il ne s'attendait pas, en faisant sa rentrée à Ilvermorny, c'était à retrouver un de ses meilleurs amis sur place qui, lui, venait d'une famille de sorciers, et autant dire qu'il ne l'avait pas du tout vu venir. Tous les deux en première année, ils avaient également tous les deux étaient répartis dans la maison Puckwoodgenie, à la plus grande surprise d'August qui, du peu qu'il avait entendu ou lu sur Ilvermorny, pensait être réparti dans les maisons Womatou ou Oiseau-Tonnerre. Mais il avait vite appris que non, cela ne pouvait pas être une erreur, et que quelque chose avait du être perçu en lui, quelque chose qu'il ne connaissait pas encore, étant seulement âgé d'une dizaine d'années. Tout s'était enfin stabilisé dans sa vie sauf que par la suite, tout avait changé une nouvelle fois. A la fin de sa troisième année, alors qu'il était rentré chez ses parents pour les vacances, il avait lu sur leur visage que quelque chose n'allait pas, qu'il se passait quelque chose. La nouvelle était tombée même pas une heure plus tard : la famille Baker déménageait en Ecosse. Enfin, pas toute la famille, seulement August et ses parents. Il avait tenté de négocier, bon sang qu'est-ce qu'il avait tenté de négocier. Il avait dit et répété à ses parents qu'il pourrait toujours rester chez ses grands-parents pour les vacances et le reste du temps, être à Ilvermorny, et cette option-là avait été considérée, puis refusée. Il serait plus simple pour tout le monde qu'il les accompagne en Ecosse, mais August était convaincu qu'il ne faisait absolument pas partie de ce "tout le monde" dont ses parents parlaient. Parce que lui ne voulait pas de ce déménagement, il ne voulait pas de ce changement soudain dans sa vie, il ne voulait pas non plus de ce changement d'école, il ne voulait à vrai dire même pas entendre parler de Poudlard. Mais il n'avait pas eu le choix et il les avait suivi, continuant de faire part de son mécontentement une fois sur place, et encore une fois alors que sa malle était prête pour qu'il rejoigne les rangs de Poudlard. Après avoir déjà eu l'impression que tout lui avait été arraché alors qu'il apprenait être un sorcier, se retrouvant heureusement entouré d'une personne qu'il connaissait d'avant ce changement brutal de vie, le voilà qui se retrouvait réellement arraché à tout ce qu'il connaissait, se retrouvant seulement accompagné de ses parents qui, à ses yeux, étaient fautifs de tous ses malheurs et qui, en plus, ne seraient même pas avec lui dans cette nouvelle école de magie. Mais à Poudlard aussi, il avait réussi à s'intégrer, il avait réussi à faire en sorte de s'adapter, parce qu'il avait fini par comprendre que non, il ne retournerait pas aux Etats-Unis de si tôt. Il avait rejoint la maison des Gryffondor, la maison rouge et or. Il avait d'abord été relativement renfermé, jusqu'à ce qu'il se décide enfin à faire un effort, en grande partie grâce au Quidditch, cette discipline qui était la seule chose qu'il lui restait d'Ilvermorny. Il avait été poursuiveur là-bas, après avoir longuement hésité avec un autre poste, celui d'attrapeur, et il avait également été poursuiveur à Poudlard. C'était aussi par ce biais-là qu'il avait rencontré celle qui était devenue sa meilleure amie avec le temps : Jude Lewis. Tout était parti d'un jeu de compétition, tous les deux complètement accrocs au Quidditch et avec la volonté de faire gagner sa propre équipe. Mais malgré tout, Poudlard n'était pas Ilvermorny, ses amis lui manquaient, ses habitudes lui manquaient. Il aimait Poudlard, il aimait les personnes qui étaient devenues ses amis, mais ce n'était pas suffisant pour lui, et c'était aussi ça qui avait continué de créer un fossé entre ses parents et lui. Les choses s'étaient arrangées avec le temps, mais il n'avait jamais complètement pardonné ses parents de l'avoir arraché à tous ses repères. Et ça, il l'avait regretté un peu plus d'un an plus tard. C'était le Noël de sa sixième année. Il était bien à sa place à Poudlard, il savait parfaitement qu'il ne s'intègrerait jamais plus que ça, et ça lui convenait parfaitement. Sauf qu'en rentrant chez ses parents pour les fêtes, dans la ville de Nexburgh en Ecosse, ça avait recommencé. Ses parents étaient bizarres, l'ambiance était lourde, August savait parfaitement qu'ils avaient quelque chose à lui dire et surtout, il savait que c'était grave. Et l'information était tombée. Son père était malade, gravement malade, et ça avait été découvert trop tard. Il ne lui restait que quelques mois à vivre, ou une année tout au plus, et ces derniers mots avaient suffi à faire s'effondrer l'adolescent. Il allait perdre son père et il ne pouvait absolument rien y faire. Pire, il ne pouvait rien y faire et en plus, il s'était comporté comme un gamin ingrat à cause de ce foutu déménagement. Alors il avait fait ce qu'il avait pu pendant les vacances de Noël, profitant comme il le pouvait, son intérêt déjà existant pour la médecine -à force de finir à l'infirmerie tout le temps, il avait découvert pas mal de choses- ne faisant que se décupler d'une façon assez surprenante alors qu'il se renseignait dans le monde sorcier sur si quelque chose pouvait être fait pour son père. Mais malgré ses recherches, ça n'avait pas suffi. Quelques jours après son retour pour les vacances d'été, alors qu'il était avec son père à l'hôpital, le coeur de ce dernier s'était arrêté, et August avait officiellement perdu son père. Dire qu'il avait changé à ce moment-là serait un euphémisme. Ce n'est pas tant qu'il avait changé, c'est tout simplement qu'il s'était renfermé, l'adolescent blagueur ayant laissé place à un adolescent morose qui tentait de savoir comment faire pour s'en sortir sans son père, celui qui avait toujours été un modèle pour lui sans qu'il n'ait jamais eu l'occasion de le lui dire. August ne saurait pas dire quand il avait remonté la pente, ni même comment, mais il l'avait remontée. Malgré tout, il n'était pas redevenu le August d'avant pour autant. Il faisait toujours des blagues, mais beaucoup moins souvent, et son côté "hyperactif" s'était retrouvé canalisé sans que qui que ce soit ne s'y soit vraiment attendu. Evidemment, il n'avait pas abandonné le Quidditch pour autant, ce sport étant une des seules choses qui lui permettaient de réellement s'évader, d'oublier, de redevenir la personne qu'il était avant tout ça. Mais ce sur quoi il avait changé d'avis après une hésitation interminable, c'était la suite de ses études. L'idée de faire du Quidditch à un niveau professionnel l'intéressait depuis longtemps, tout comme le fait de faire du sport de haut niveau à vrai dire, mais l'idée s'était dissipée avec le temps, la mort de son père devenant au final l'élément déclencheur pour qu'il s'en rende compte. Alors il avait réfléchi, très longuement réfléchi, son coeur oscillant longuement entre le Quidditch et la médecine. Il avait le choix entre ce qui l'avait toujours passionné, ce qui l'avait toujours aidé, et ce qu'il avait découvert plus tard, mais ce pour quoi il avait aussi développé un intérêt grandissant avec le temps. Il en avait parlé à ses proches, à ses camarades de classe, à ses professeurs, à des étudiants des deux cursus, et ils avaient fini par enfin prendre une décision : il partirait en licence de médecine. Est-ce qu'il avait eu peur de regretter ? Bien sûr, il doutait fortement du fait qu'il soit possible de ne pas en avoir peur après avoir passé autant de temps à hésiter entre l'un et l'autre. Mais dès que sa première année de licence avait commencé, il s'était vite rendu compte qu'il avait fait le bon choix. Il s'épanouissait d'une manière complètement nouvelle pour lui, d'une manière qu'il adorait, tout simplement. Il était maintenant à la fin de la licence et il savait déjà parfaitement ce qu'il ferait par la suite : il continuerait en master. Il avait la sensation que sa place était dans ce cursus, sans même savoir l'expliquer, mais c'était tout simplement évident pour lui. |
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Co-Fonda character playerMessages : 1869 Date d'inscription : 02/05/2020
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