Je n'en suis absolument plus à mon premier tatouage, au contraire. Par contre, je les ai toujours tous fait faire par la même personne : ma soeur. On n’est pas du genre très proches, comme le reste de notre fratrie d’ailleurs, mais assez pour qu'elle soit la seule à qui je fais confiance pour venir marquer ma peau de manière indélébile. Bon, Pour une fois, je viens sans idée précise, bien plus tenté par le fait de laisser faire l’inspiration de sa sœur plutôt que de me triturer l’esprit à essayer de trouver une idée qui, dans tous les cas, aurait surement changé d’ici que j’arrive dans son salon. Alors oui, cette fois, j’avais pris rendez-vous. Je me souviens un peu trop bien de la seule fois où je ne l’ai pas fait et où, au lieu de ça, j’ai juste débarqué dans son salon de tatouage comme de rien n’était. Résultat des courses, je me suis plus ou moins fait sermonner et surtout, je suis rentré chez moi sans mon tatouage. Pas surprenant, la connaissant, et disons que j’avais retenu la leçon. Alors cette fois, j’avais suivi les règles et j’avais pris rendez-vous. Bon, l’attente avait été longue, c’est qu’elle avait du succès, la petite dame.
Mais ça y est, on était enfin le jour J. J’avais rejoint le Londres moldu à pied, profitant du temps pas trop catastrophique pour marcher tranquille. Pour une fois qu’il ne pleuvait pas, je comptais bien en profiter. Puis bon, à force d’y aller, je connaissais limite le trajet par cœur, donc je comptais clairement en profiter. Je ne saurais pas vraiment dire combien de temps j’ai mis pour arriver sur place, mais ça m’a pris un peu de temps, faut dire que son salon est pas nécessairement tout proche, ou en tout cas il pourrait l’être plus, disons. Arrivé sur place, je suis directement rentré, cherchant ma sœur du regard. J’ai bien rapidement remarqué son employée mais, visiblement, pas une trace de ma sœur, ça allait pas être pratique ça. « Salut ! Dis moi, t’as pas vu ma sœur ? J’avais rendez-vous avec elle, normalement. » C’est pas tant que je ne voulais pas que son employée le fasse, c’était Percy qui l’avait formée après tout, mais j’avais bien envie de passer un moment avec elle, on le faisait bien trop peu, même si c’était pas surprenant venant de nous. Elle me salut assez rapidement avant de me dire qu’elle va aller la chercher, apparemment qu’elle était en arrière-boutique.
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Persephone A. Malefoy
Professeure de Pratiques Artistiques
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playerMessages : 13 Date d'inscription : 17/09/2023
Journée chargée au salon, comme bien souvent. C’était un peu la rançon du succès, et surtout le fait d’avoir couplé cette activité avec un travail de Professeur à Poudlard. Deux jours par semaine passés au château, ça signifiait deux jours de moins dans ses disponibilités. Persephone n’avait ni problème ni scrupule à travailler le dimanche, mais les possibilités étaient tout de même limitées. Pour l’instant, son agenda était complet jusqu’en avril, alors que l’on n’était qu’en février. Pas mal. Les journées étaient en général à rallonge mais ça lui allait bien. La matinée s’était très bien déroulée, avec une cliente moldue habituée du salon, qu’elle tatouait depuis près de cinq ans déjà. Longue séance de coloration pour un projet débuté plusieurs semaines plus tôt, et quand elle avait touché à sa fin, la sorcière avait été soulagée de pouvoir enfin prendre une petite pause. Déjeuner sur le pouce, parce que son après-midi était également booké, mais déjeuner tout de même. En regardant rapidement le planning entre deux bouchées de curry gentiment apporté par l’autre tatoueuse du salon, elle avait senti un petit soulagement l’envahir. Ce n’était que son frère. Pas de pression, donc. Il n’avait pas choisi quoi que ce soit, ce qui voulait dire qu’elle pourrait soit lui imposer un vieux flash qu’elle avait envie de tatouer, soit improviser un petit freehand... Elle verrait bien sur le moment. Elle n’en était qu’à la moitié de son déjeuner lorsqu’on vint la chercher dans l’arrière-boutique pour lui annoncer que l’autre abruti était déjà là, et c’est donc bol en carton en main qu’elle revint vers l’entrée, où son frère l’attendait.
« T’aurais pas pu être en retard comme d’habitude ? Aucun respect ces jeunes. »
Petit signe de tête vers l’espace salon qui se trouvait là pour l’inviter à s’asseoir. Une petite discussion s’imposait forcément, mais elle n’allait pas manger à son poste de travail. Highly unsanitary.
« Bon. On fait quoi ? Gros, petit ? Couleur ? T’as un thème ou même ça t’étais pas foutu de trouver ? »
Elle aimait bien l’exercice, mais préférait un minimum de lignes directrices, en général. Bon, là, puisqu’il s’agissait de son frère – autrement dit son canevas d’entraînement personnel – elle savait qu’elle pouvait faire à peu près n’importe quoi et ne se gênerait donc pas pour le faire s’il ne lui donnait aucune autre informations, mais il fallait tout de même qu’elle y réfléchisse. Et qu’elle finisse de manger.
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Je n'en suis absolument plus à mon premier tatouage, au contraire. Par contre, je les ai toujours tous fait faire par la même personne : ma soeur. On n’est pas du genre très proches, comme le reste de notre fratrie d’ailleurs, mais assez pour qu'elle soit la seule à qui je fais confiance pour venir marquer ma peau de manière indélébile. Bon, Pour une fois, je viens sans idée précise, bien plus tenté par le fait de laisser faire l’inspiration de sa sœur plutôt que de me triturer l’esprit à essayer de trouver une idée qui, dans tous les cas, aurait surement changé d’ici que j’arrive dans son salon. Alors oui, cette fois, j’avais pris rendez-vous. Je me souviens un peu trop bien de la seule fois où je ne l’ai pas fait et où, au lieu de ça, j’ai juste débarqué dans son salon de tatouage comme de rien n’était. Résultat des courses, je me suis plus ou moins fait sermonner et surtout, je suis rentré chez moi sans mon tatouage. Pas surprenant, la connaissant, et disons que j’avais retenu la leçon. Alors cette fois, j’avais suivi les règles et j’avais pris rendez-vous. Bon, l’attente avait été longue, c’est qu’elle avait du succès, la petite dame. 
Journée chargée au salon, comme bien souvent. C’était un peu la rançon du succès, et surtout le fait d’avoir couplé cette activité avec un travail de Professeur à Poudlard. Deux jours par semaine passés au château, ça signifiait deux jours de moins dans ses disponibilités. Persephone n’avait ni problème ni scrupule à travailler le dimanche, mais les possibilités étaient tout de même limitées. Pour l’instant, son agenda était complet jusqu’en avril, alors que l’on n’était qu’en février. Pas mal. Les journées étaient en général à rallonge mais ça lui allait bien. La matinée s’était très bien déroulée, avec une cliente moldue habituée du salon, qu’elle tatouait depuis près de cinq ans déjà. Longue séance de coloration pour un projet débuté plusieurs semaines plus tôt, et quand elle avait touché à sa fin, la sorcière avait été soulagée de pouvoir enfin prendre une petite pause. Déjeuner sur le pouce, parce que son après-midi était également booké, mais déjeuner tout de même. En regardant rapidement le planning entre deux bouchées de curry gentiment apporté par l’autre tatoueuse du salon, elle avait senti un petit soulagement l’envahir. Ce n’était que son frère. Pas de pression, donc. Il n’avait pas choisi quoi que ce soit, ce qui voulait dire qu’elle pourrait soit lui imposer un vieux flash qu’elle avait envie de tatouer, soit improviser un petit freehand... Elle verrait bien sur le moment. Elle n’en était qu’à la moitié de son déjeuner lorsqu’on vint la chercher dans l’arrière-boutique pour lui annoncer que l’autre abruti était déjà là, et c’est donc bol en carton en main qu’elle revint vers l’entrée, où son frère l’attendait.